De Westport à Greymouth
Côte ouest de l'île du Sud
7 au 12 février
A Westport, nous avons logé dans un bungalow dans un camping.
Pour Estelle, l'envie de se faire une copine a été plus forte que son appréhension à parler. Elle s'est, pour la première fois, aventurée à engager la conversation (en anglais) avec une petite chinoise. Elle ne connait pas beaucoup de mots mais elle se débrouille, et quand elle n'y arrive plus, elle vient demander « comment on dit.... ?».
On nous avait indiqué un endroit où observer les dauphins ; nous n'y verrons que des surfeurs.
Tom et Agnès ont fait une jolie ballade en bord de mer, près d'un phare.
Gilles, Estelle et Pierre qui ne peut pas marcher les ont récupérés à l'autre bout.
Sur les rochers, nous apercevons nos premières otaries à fourrure (fur seals). Ce sont des animaux tranquilles, mais il ne faut pas oublier que ce sont des animaux sauvages, qui peuvent charger s'ils se sentent en danger.
Pour l'instant, ils ressemblent plutôt à des grosses limaces !
Jusqu'à Greymouth, la côte ouest est très sauvage, battue par les vents. La mer est hostile aux baigneurs que nous sommes, mais elle est un excellent terrain de jeu pour surfeurs confirmés.
Les Pancake rock sont des rochers en bord de mer, constitués de multiples couches.
La mer les creuse par le dessous, modelant des grottes où l'eau s'engouffre à grand fracas.
Le dernier jour, nous avons rendu visite à un artisan bijoutier : c'est un maori qui sculpte la pierre de jade. Cette pierre précieuse est extrêmement dure, elle est utilisée depuis la nuit des temps par les maoris dans la fabrication d'outils (herminette), d'armes (hachettes ou massues plates) ou de bijoux. Chaque figurine sculptée porte une signification particulière..
Les maoris ont beaucoup de croyance et chaque bijou a un « pouvoir de protection » : les entrelacés pour l'union, la représentation de l’hameçon pour la protection en mer, l'herminette pour le courage et la force, un personnage porté par le chef de famille qui contient l'âme des ancêtres qui est transmis de père en fils et peut être « prêté » à un membre de la famille malade, pour l'aider à se rétablir.
Seuls les maoris sont autorisés à ramasser ces pierres qu'ils trouvent dans le lit des rivières.
Ces sculptures valent très cher.
Au fait c'est par où qu'on rentre ?